Labo AFPMA: session du 11 au 15 février 2019
Présents : Damien Lehmann – Thomas Moreau – Yannick Coudé
Compte rendu de Thomas Moreau et Yannick Coudé
Lundi 11
Instrumentation de la configuration d’accumulateur installée lors de la dernière session du labo : banc plat, avec des carneaux horizontaux larges et plats (44cm de large pour 11 de haut).
Nous avons mis en place des capteurs thermiques en deux endroits du banc : après 1/4, puis 3/4 de la longueur.
À chaque fois 3 thermocouples dans l’épaisseur de la dalle du dessus : à 2, 30 et 58 mm de profondeur (la brique fait 6cm d’épaisseur).
4 dans le flux des fumées. Du haut en bas : à 2, 10, 55 et 100 mm. À chaque fois également 1 capteur de pression.
Aussi des capteurs de température et de pression sur le foyer, le conduit de descente et le conduit de raccordement.
Mardi 12
Matin
Fin de l’instrumentation, et organisation du câblage.
Première flambée avec une demi-charge, et difficulté considérable à établir un tirage suffisant, même en amorçant le tirage au chalumeau (ce qui n’est de toute façon pas une solution satisfaisante).
D’où nécessité de mettre en place un by-pass entre le conduit de descente et le conduit de fumées.
Après-midi :
Mise en place d’un by-pass (conduit inox annelé, d. intérieur de 26mm, sur une longueur de 50 cm). La section est de 5,3 cm², soit la moitié de la section préconisée pour le « Gasschlitz », mais c’est tout ce qu’on a).
Flambée complète (10 kg) + rechargement 1/2 charge. Le by-pass fait très bien son travail et la flambée démarre bien.
Le capteur de vitesse de l’arrivée d’air n’était pas connecté, ce qui fait que les résultats de cette flambée ne seront pas exploitables
Pose du condar près de l’analyseur de combustion : nous allons bientôt pouvoir commencer les mesures d’émissions de particules.
Mercredi 13
matin
-Installation de l’aspiration du condar
-installation de la balance de précision pour les filtres.
-Vérification des sondes thermiques, et réglages suite à des incohérences constatées. Maintenant ça va mieux.
-Lancement d’une flambée demi-charge très, très laborieuse et sale, ça c’est amélioré quand on a débridé l’arrivée d’air. Le démarrage c’est fait à très basse température (13° dans le poêle, 5,6 dans le labo et -2 dehors).
après midi
nettoyage des fentes d’arrivée d’air sous la porte
1 flambée + recharge, très propre
Changement le point de référence pour la pression dans le condar : mise dans le conduit et non l’air ambiant. Tout de suite, ça marche mieux : on a bien la dépression convenable et constante entre l’entrée et la sortie du condar.
problème avec le capteur de pression du bas du foyer (P2), bouchée par la cendre.
Tous ces tâtonnements nous amènent à faire évoluer le protocole, mais ne nous donnent pas encore de résultats permettant d’étalonner la feuille de calcul pour cette configuration. C’est pourquoi nous avons décidé de prolonger la session de mesures.
Jeudi 14 et vendredi 15 matin
Nous avons fait plusieurs analyses de flambées, dont les résultats seront exploitables.
Vendredi 15 après midi.
Nous avons laissé tout grand ouvert pendant la pause, et maintenant c’est le marathon : Tout démonter, nettoyer, puis remonter la configuration suivante : un banc horizontale de section carrée, 22*22cm. Et un petit feu pour tout sécher.
On t’a laissé les sondes à monter, Vital !
Bilan de la session :
-Un des résultats essentiels de cette session à été l’affinement du protocole d’analyses. Des questions subsistent : par exemple, quand on arrête l’analyse d’une flambée ? Si on s’aligne sur les méthodologies d’analyse employées pour qualifier les poêles industriels, on obtient des résultats qui sont comparable avec les leurs. Mais on passe à côté de la fin de combustion, qui est rarement une étape glorieuse, mais qu’il est intéressant de connaître.
-Le Condar offert par la MHA est maintenant en service : nous sommes en mesure de faire des analyses concernant les rejets de particules.
-Nous avons finalement réussi à obtenir des résultats exploitables pour étalonnage de la feuille de calcul avec cette configuration (n°3)
-La configuration n°4 est en place.
