Foire Aux Questions
Les questions et réponses les plus fréquentes concernant les poêles de masse
- l’utilisateur n’est plus esclave de son poêle : il n’y a pas à recharger et surveiller le feu toute la journée
- il n’y a pas besoin de maintenir un feu qui couve toute la nuit pour avoir chaud au matin.
- la chaleur est émise de manière très homogène, par rayonnement basse température. Le confort obtenu se rapproche de celui procuré par un plancher chauffant.
- la température est très homogène entre sol et plafond, et entre RDC et étages.
- la pollution atmosphérique est très réduite car il n’y a pas de rechargement et de ralenti.
- la consommation de bois est réduite de 30 à 50%.
- l’encrassement du conduit est très réduit, et le risque de feu de conduit quasi inexistant (hors mauvais usage ou défaut d’entretien).
- généralement le vidage des cendres se fait à intervalle très long : 1 fois par semaine maximum, souvent 1 fois par mois, voir 1 fois par saison pour certains poêles !
Concrètement on y brûle en peu de temps (1 à 3 h) une quantité importante de bois (8 à 25 kg ou plus) qui correspond à 12 à 24h de chaleur.
L’énorme quantité de chaleur produite est stockée dans la masse de l‘ouvrage et diffusée longuement par rayonnement basse température.
Généralement une fois le feu éteint on arrête la circulation d’air dans l’appareil au moyen d’un clapet de mise à l’arrêt.
C’est un ouvrage maçonné assez lourd dans lequel on brûle du bois en grande quantité et en peu de temps.
C’est souvent un foyer en brique ou béton réfractaire associé à un accumulateur de chaleur lui aussi maçonné.
Le foyer reçoit fréquemment 8 à 25 kg de bois en une fois, qu’il doit permettre de brûler proprement. L’accumulateur doit permettre de stocker et émettre la chaleur qui est produite en excès pendant la flambée.
C’est à la fois un système de chauffage performant et un élément important de l’architecture.
Du bois sec et sain !
Plutôt de la bûche, ou du bois de récupération non traité et pas trop fin ni trop vieux. On ne peut pas faire une charge complète avec uniquement des grosses bûches ou refendues ni avec uniquement de la palette. Dans un cas ça aura du mal à prendre, dans l’autre la flambée va s’emballer.
Le résineux n’est pas du tout déconseillé. On peut se chauffer correctement avec du bois réputé “inadapté” pour le chauffage (peuplier, pin …).
Non c’est même plus simple ! Il n’y a pas à ajuster le régime du feu à vos besoins, ni à entretenir le feu toute la journée, ni même à maintenir des braises toute la nuit pour avoir chaud le matin.
On charge son poêle une fois par jour (maximum 2) pour une flambée de 2h : c’est tout ! Par contre il faut modifier nos (mauvaises) habitudes.
Non : un PDM chauffe généralement d’autant moins fort qu’il est gros. La puissance de chauffe est faible (2 à 8 kW en moyenne contre 5 à 20kW pour un poêle en fonte) mais régulière pendant de longues heures. Grâce à la diffusion par rayonnement basse température, fini les étages surchauffés. On a fréquemment 2°C maximum de différence de température entre le RDC et l’étage supérieur.
Les surchauffes sont bien moins fréquentes qu’avec un poêle en fonte.
En effet ce sera d’autant plus approprié que vos hivers sont rudes et le froid régulier… On n’installe pas les mêmes appareils en bord de méditerranée et dans le Jura !
Notre climat est évidemment plus clément qu’en Finlande. Mais nous attendons beaucoup plus de notre PDM que les Finlandais. Ils ont généralement un petit poêle de masse par pièce, comme nos cheminées. Les français veulent plutôt avoir un seul gros poêle qui chauffe toute leur maison. Ce ne serait pas possible avec leur climat. Et même chez nous c’est impossible dans une maison peu ou mal isolée.
Un artisan poêlier expérimenté saura concevoir le poêle qui vous correspond : à votre climat, votre maison, votre mode de vie, et votre budget !
Non c’est même tout le contraire.
Avec un poêle en fonte il y a une zone assez vaste autour du poêle qui est inutilisable lorsqu’il fonctionne car il fait trop chaud à proximité. Avec un poêle de masse on peut se tenir à proximité immédiate, le toucher, voir même s’allonger dessus : ce n’est pas de l’espace perdu !
Par ailleurs un poêle de masse bien intégré architecturalement peut dynamiser les circulation et améliorer la perception du volume qui paraît parfois plus grand ! Comparez l’emprise au sol d’un “gros” PDM avec la zone inutilisable (emprise réelle) autour d’un “petit” poêle en fonte, vous verrez …